Traditions
Il existe encore une chose sans quoi le Noël n'existerait pas : la crèche.
La tradition des crèches s'est développée dans le monde entier. La crèche africaine faite de bois, la crèche asiatique cachant un petit Jésus aux yeux bridés, certaines sont même en argent en Roumanie. En Amérique Latine, on compte autant de crèches que de village. Elles sont en bois, en terre cuite, en pâte à sel ou même en sucre.
Il est d'usage d'installer sa crèche le 1er dimanche de
l'Avent, ou pour la Saint-Nicolas ou pour le dernier dimanche avant Noël. Il faut lui trouver une place de choix dans la maison, puis aménager un décor qui la mette en valeur. Votre crèche,
adossée au mur et décorée de quelques bûches de bois, de pommes de pin, de mousse, de paille, de cailloux ramassés à la plage, composeront un décor naturel. De la mousse de sphaigne peut
composer le toit de la crèche.
Chacun a sa méthode pour rendre la crèche plus vivante et met en place des rituels pour apporter
les personnages. La crèche restera dans nos maisons jusqu'au 2 février, date de la présentation de Jésus au Temple. Entre-temps, les Rois mages sont arrivés le 6 janvier, jour de
l'Épiphanie.
C'est à saint François d'Assise, par sa création d'une crèche vivante, que l'on doit la crèche
de Noël sous sa forme actuelle, c'est-à-dire avec Jésus, Marie, Joseph, l'âne, le bœuf et les moutons. Elle a toujours représenté la nativité, mais c'est au 16e siècle qu'elle fait son
apparition, d'abord dans les églises, puis, dans les maisons. Elle était alors constituée de petits personnages en porcelaine, en cire, en mie de pain ou en bois
Et en Provence, qu'est-ce que la crèche provençale ?
Et bien c'est la reproduction d'un village provençal en miniature. Elle représente les différents corps de métiers matérialisés par de petits personnages en argile, peints ou habillés suivant la taille et que l'on appelle les santons. On y retrouve : l'âne et bœuf, Joseph et Marie, l'enfant Jésus, les rois mages : Melchior, Gaspard et Balthazar.
Viennent ensuite le ravi, le berger, la poissonnière, le boulanger,
le pêcheur, etc., etc...
Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
Ils y trouvèrent l'enfant Jésus, qui appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs
".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie
et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
Une chanson populaire raconte comment les Rois mages sont venus
d'Afrique.
Pour l'Evangile, ils arrivèrent de l'Orient. Peut être
viennent ils tout simplement du mystérieux pays d'où sont originaires les Saintes Maries de la Mer et qui porta longtemps le nom d'Egypte.
Longtemps, le 6 janvier jour de l'Epiphanie fût plus important que le jour de Noël.
La symbolique des cadeaux en portait témoignage : l'or de Melchior célébrait la royauté, l'encens de Balthazar la divinité et la myrrhe de Gaspard annonçait la souffrance rédemptrice de l'homme à venir sous les traits de l'enfant.